Elle avait plusieurs sièges à Lyon mais le plus redouté était ce que les Groupes Francs de « Libération-Sud » appelaient « l’Alcazar » : 51 « Montée du chemin neuf », fief de la Franc-Garde de la Milice
( Alcazar = Rien à voir avec le théâtre du même nom démoli au début du siècle précédent).
Actuellement il ne reste plus qu’un pan de mur. Sans doute, au moment de la libération, les résistants y ont mis le feu.
Un des derniers grands coups de la milice, ce fut l’attaque dans la nuit du 17 février 1944 de Vancia et le 18 février d’Écully, repaires du groupe francs « Libération Sud ».
Darnand surveillait la manœuvre en personne.
Les partisans pris sont amenés à «l‘Alcazar » et sont torturés. Jean Rolland ( celui qui a dirigé l’attaque du boul. des Hirondelles) réussit à se sauver avec les menottes.
Guy Bernard tente de se sauver et est abattu.
Transportés au fort de la Duchère ( c’est maintenant un nouveau quartier de Lyon), 10 Résistants après un simulacre de procès dirigé par le juge Boiron qui porte une cagoule, sont fusillés par les GMR (Garde Mobile de Réserve).
Le garde Roland Hételle refuse de tirer. Il est tout de suite condamné à 18 mois de prison. Les autres gardes tremblent où tirent à coté de la cible. Les Résistants ne sont que blessés. Il faut les achever au pistolet.
À la libération, l’Intendant de police de Lyon Cussonac et le juge Boiron seront fusillés
Étude remise à la commission d’Histoire de la Résistance par l’Avocat Général Thomas le 5 octobre 1967. Document déposé aux Archives départementales du Rhône. |