La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.
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- | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GMR - Groupe mobile de réserve - Vichy |
- | Menée de pair avec l'étatisation des polices municipales, la création des GMR fut une émanation directe du régime de Vichy.
Conçus d'abord pour constituer une force d'intervention rapide et efficace du maintien de l'ordre, les GMR entrent rapidement de la logique d'adaptation de l'appareil policier de répression : opérations de poursuite des réfractaires au STO, traque des résistants et de Juifs.
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Dans ce texte : La Milice à Lyon de Serge Desbois le jeudi 21 janvier 2010 à 16h21Elle avait plusieurs sièges à Lyon mais le plus redouté était ce que les Groupes Francs de « Libération-Sud » appelaient « l’Alcazar » : 51 « Montée du chemin neuf », fief de la Franc-Garde de la Milice
( Alcazar = Rien à voir avec le théâtre du même nom démoli au début du siècle précédent).
Actuellement il ne reste plus qu’un pan de mur. Sans doute, au moment de la libération, les résistants y ont mis le feu.
Un des derniers grands coups de la milice, ce fut l’attaque dans la nuit du 17 février 1944 de Vancia et le 18 février d’Écully, repaires du groupe francs « Libération Sud ».
Darnand surveillait la manœuvre en personne.
Les partisans pris sont amenés à «l‘Alcazar » et sont torturés. Jean Rolland ( celui qui a dirigé l’attaque du boul. des Hirondelles) réussit à se sauver avec les menottes.
Guy Bernard tente de se sauver et est abattu.
Transportés au fort de la Duchère ( c’est maintenant un nouveau quartier de Lyon), 10 Résistants après un simulacre de procès dirigé par le juge Boiron qui porte une cagoule, sont fusillés par les GMR (Garde Mobile de Réserve).
Le garde Roland Hételle refuse de tirer. Il est tout de suite condamné à 18 mois de prison. Les autres gardes tremblent où tirent à coté de la cible. Les Résistants ne sont que blessés. Il faut les achever au pistolet.
À la libération, l’Intendant de police de Lyon Cussonac et le juge Boiron seront fusillés
Étude remise à la commission d’Histoire de la Résistance par l’Avocat Général Thomas le 5 octobre 1967. Document déposé aux Archives départementales du Rhône. *** / *** |
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