Quand Bousquet rencontre Oberg et Knochen, le 2 juillet 42, au 72 avenue Foch, pour leur dire que le Maréchal s'oppose à la déportation des Juifs de France qu'ils réclament, que se passe-t-il dans son esprit et dans celui du Maréchal ?
Est-ce par antisémitisme qu'ils agissent ainsi ?

Vous me faites penser à quelqu'un qui voyant un homme caresser doucement la tête de la femme qu'il vient d'étrangler, dirait "Regardez comme il l'aime !"

Donc l'antisémitisme de Vichy est révélé par d'autres faits, comme les lois contre les juifs et leur application outre mer, entre autre. Et la participation à la déportation des juifs étranger n'est pas un signe de prosémitisme, hein.

Idem pour la suite

"Et quand Pétain dit, en 44, à Maurice Martin du Gard : "Et les Juifs, que seraient-ils devenus sans moi ? Je connais les Boches, ce sont des sadiques; ils sont capables de tout ."
Est-ce une preuve de son antisémitisme ?"

Que valent les écrits de cet individu ? Quelle objectivité, quelle sincérité, quels objectifs ? Que pèsent-ils par rapport aux faits ?

"De Gaulle (ainsi qu'à Pompidou et à Giscard) et fleuri la tombe du Maréchal ?"

La tombe du maréchal Pétain est fleurie au nom de la présidence de la République le 10 novembre 1968 (sous le général de Gaulle, à l'occasion du 50e anniversaire de l'armistice de 1918), en février 1973 (sous Georges Pompidou, suite à la profanation de la tombe à L'Île-d'Yeu) et en 1978 (sous Valéry Giscard d'Estaing, 60e commémoration de la victoire de 1918).

"Et pourquoi, après avoir jugé Bousquet, a-t-on rapporté la mesure d'indignité nationale prononcée contre lui ?
Pourquoi lui a-t-on rendu sa Légion d'Honneur ?"

Qui jugeait ? La France n'avait elle pas un intérêt à conserver ces hauts fonctionnaires à son service ?