2) Vichy n'était pas hostile à l'idée de rafler et déporter les Juifs français dans un avenir indéterminé, à la suite des opérations visant les Juifs étrangers, et ne fera machine arrière sur ce point qu'à la suite des protestations de l'opinion et des Eglises à l'encontre des rafles de Juifs étrangers, protestations qui mettront Laval dans une position plus qu'embarrassante vis-à-vis des Allemands en septembre 1942.
dis-tu ?
Or, c'est faux, tout ce qu'il y a de faux !
La négociation de Bousquet avec Heydrich est du 7 mai 42 et celle avec Oberg et Knochen du 2 juillet 42.
Les déportations de zone occupée sont des 16 et 17 juillet 42.
Celles de zone libre sont deu 27 août 42.
Les protestations des évêques de zone sud furent donc postérieures à ces déportations et -a fortiori- à ces négociations. |