alors, précisons - Ce que savaient les Alliés - forum "Livres de guerre"
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Ce que savaient les Alliés / Christian Destremau

En réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1n'importe quoi de Michel Auffret

alors, précisons de Michel Auffret le mardi 22 décembre 2009 à 15h47

puisque vous faites semblant de na pas savoir, alors précisons.
Personne n'ignorait les pressions, menaces à peine déguisées pour dissuader les éventuels candidats à la France Libre. Quans le message ne passait pas, il était entré dans le crane par la manière la plus forte.
Suite aux accord de Saint-Jean d'Acre, on aurait pu penser que cela s'améliorerait. En effet les militaires volontaires pourraient rejoindre la France Libre. Encore un double language pour mieux brouiller les pistes. Le jour où mon père aurait pu sortir des rangs pour affirmer qu'il était pour la France Libre, il était responsable du poste de police. Seuls ceux qui étaient dans les rangs pouvaient en sortir, ceux qui étaient employés dans divers services à ce moment, évidemment ne pouvaient s' exprimer. Evidemment il n'y eu qu'une seule et unique occasion de voir partir des volontaires pour le vrai baroud, pas pour les primes.Il fut témoin d'un fait qui lui paru scandaleux. Les volontaires n'avaient pas le droit de récupérer toutes leurs affaires. Les fourriers, convoqués, étaient présents. Leur rôle, vendre des serviettes réglementaires que les volontaires devaient payer immédiatement en argent liquide. Rien ne devait être ailleurs que dans leurs poches ou dans ce maigre baluchon. Lorsque les candidats partaient accompagnés par des britannique ou des FFL. Il ne pouvait plus rien leur être fait. En théorie. Sauf que les affaires qui restaient étaient saisies et remises aux gendarmes pour entamer des enquêtes de ... " flagrant délit de désertion ". La troupe qui restait n'en menait pas large quand elle aprenait que les candidats au Combat étaient automatiquement condamnés à mort par contumace.
Pensant qu' étant un des plus anciens au Levant, il avait assez de connaissances pour récupérer toutes ses affaires personnelles. Etant orphelin de la première guerre toute sa vie, toute sa mémoire étaient dans sa valise. Cela s'est mal terminé pour lui mais il a pu, grace à des familles syriennes et libanaises, franchir la frontière et rejoindre le bureau de recrutement situé à Beyrouth. Il a dû attendre longtemps avant de pouvoir franchir la porte. Connaissant beaucoup de monde au Levant il s'est installé en un point de guêt, prêt à foncer. Des nervis à la solde de vichy tabassaient à tour de bras, à coup de manches de pioches les malheureux qui tentaient de s'approcher. Tout ce qui était typé européen y passait. Un de ses meilleurs camarades du 63° BCC a tellement pris de coups qu'il a été déclaré inapte au service pour les FFL. Dans son malheur, il a eu de la chance que sa femme et ses enfants n'aient pas été expédiés vers la France sans leurs avis. Il a pu s'installer et travailler au Levant. Dans leur saoulerie ils ont même estropié le fils d'un de leurs chefs. Mon père en a parfaitement reconnus certains qu'il connaissait comme étant de très mauvais éléments, particulièrement indisciplinés.
Voilà les méthodes. Comment les trouvez-vous monsieur boisbouvier ? Et n'oubliez pas qu'il y a encore des survivants qui n'ont pas perdu le Nord et qui se souviennent très bien de ces évènements.

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