Bonnes questions auxquelles je vais tâcher de répondre... bien que ce ne soit pas si facile.
Pourquoi, en effet, se donner le mal de défendre Pétain et Laval, voire, même, Darnand, alors que tout cela semble si loin de nos présentes préoccupations ?
A cause de quelque chose d'indicible ou presque qu'on peut appeler l'idéal ou l'honneur ou la vérité ou la justice ou le patriotisme selon l'angle de visée que l'on adopte, tous mots difficiles à manier de toute façon, tant ils sont galvaudés.
Croyez-vous qu'un de Gaulle, un Leclerc, un Larminat, un Frenay, un Rémy, un Giraud ou un Weygand auraient eu l'intuition et l'impulsion qu'ils ont eues quand ils sont entrés en résistance, s'ils n'avaient été précédés dans leurs carrières respectives par de grands exemples qui s'appellent Saint Louis, du Guesclin, Jeanne d'Arc, Bayard, Richelieu, Condé, Turenne, Jean Bart, Bonaparte, Foch, les poilus de 1914-1918 ou...Pétain ?
Un peuple sans passé n'a pas d'avenir, a-t-on dit, et tout ce qui sert à fonder ce grand passé sert aussi l'avenir.
Ceux qui nous ont gouvernés entre 1940 et 1944 n'ont pas démérité de ces grands ancêtres et c'est tout bénéfice de le reconnaitre.
Rendons leur justice. |