Arguments fallacieux pour une superbe anticipation - simplification d'une réalité beaucoup plus complexe que ça, tout particulièrement en 40.
Ce qui importe dans le schéma, c'est avant tout la supériorité aérienne qui, une fois acquise, laisse un très beau rôle à jouer aux cuirassés et croiseurs à la fois comme "épouvantails" et comme vecteur d'appui-feu de première classe (Je vous renvoie à toutes les opérations combinées de la 2e GM). Par ailleurs, n'est ce pas justement grâce à quelques chasseurs de la RAF plus coriaces que prévu et à l'incapacité avouée de la Kriegsmarine après la Norvège de protéger, ne serait-ce que brièvement, une croisière dans la Manche que l'on explique le renoncement allemand à achever Albion ? (si tant est que pareille expédition fut jamais envisagée sérieusement à Berlin d'ailleurs, autre débat)
Or, si l'on peut légitimement s'interroger sur le potentiel militaire des défenses d'AFN à l'été 40, ce qui est sûr au moins c'est que les Alliés réunis n'y auraient manqué ni de navires, ni d'avions ; on peut tourner et retourner les 'faits !' autant qu'on le souhaite. Au minimum, le X. FK aurait trouvé à qui parler avant de pouvoir se livrer en toute quiétude à son passe-temps favori, la chasse au canards ; cette situation aurait été absolument incomparable avec celle du transit de l'AFK en Méditerranée centrale en 41.
C'est vrais qu'ils sont têtus, les faits... |