"Ollivier" revient sur ses exploits.
Malheureusement, ses souvenirs semblent incomplets.
Puisqu'il aborde ce sujet, j'ai donc la possibilité d'y répliquer.
Au fait.
> J'comprends pas. J'comprends d'autant moins que j'ai fait
> bien pire que défendre M. Boisbouvier. Je peux même dire
> que j'ai tout fait. J'ai dit que Dresde était un massacre
> inutile,
Quelle mémoire sélective...
Fidèle à votre stratégie de "rééquilibrage moral" des Alliés et des Axistes (pour minimiser et banaliser les atrocités de ces derniers), vous aviez faussement prétendu que
la ville de Dresde était surpeuplée lors du bombardement de février 1945, puis vous m'avez assimilé à un négationniste pour avoir
réfuté cette grave inexactitude.
Vous avez, par la suite, accumulé les erreurs grossières, comme je le rappelle
ici. Et lorsqu'il a de nouveau été question de cet épisode, vous avez cherché à faire croire que vous aviez travaillé par vous même,
ce qui était faux dans la mesure où vous avez allègrement recopié un livre qui s'est révélé s'inscrire dans une
entreprise d'assimilation des raids stratégiques à la Shoah.
C'est également à cette occasion que vous avez cherché à assimiler - tout en le démentant par ailleurs (trop risqué, finalement ?) - lesdits raids alliés à un génocide, dans la mesure où vous avez proféré l'énormité selon laquelle ces raids avaient pour seul objectif de tuer des civils allemands -
voir mon article, qui reprend la totalité de vos propos. Pris la main dans le sac, vous avez
répondu en
déformant (sciemment ?) le sens de mes propos.
> que Delpla disait que des conneries (ça c'est
> très mal vu, d'historien y zon n'ont qu'un). J'ai parlé
> des viols de Freudenstadt (pas pour dire que
> c'était quelques cas isolés comme ils disent).
Encore une relecture partielle, parce que partiale, de la réalité...
Vous avez affirmé que les
"indigènes" des troupes françaises, que vous assimiliez à des
"hommes aux moeurs rustiques",
s'étaient rendus coupables de viols massifs de plusieurs milliers de personnes en Italie et en Allemagne. Le problème est que
vous n'avez pas apporté une seule preuve à l'appui de cette affirmation.
Mieux encore, j'ai pu déterminer,
en me basant sur les travaux les plus fiables (sans pour autant être complaisants envers l'armée française), que le Haut-Commandement s'était au contraire efforcé de maintenir la discipline, déjà pratiquée par la troupe elle-même, et que les quelques viols commis ça et là étaient, en Allemagne, davantage le fait d'anciens F.F.I. intégrés à la Ière armée, bref des Blancs bien de chez nous.
En désespoir de cause, vous vous êtes contenté de
répéter vos précédentes affirmations déjà réfutées, sans produire le plus petit atome de preuve, et même en inversant la charge de la preuve, et avez ajouté à ces procédés
le tronquage de citation. Que voilà assurément une méthode scientifique et rigoureuse.
> J'ai critiqué Daniel Laurent, Histomag 44, Le Monde en
> guerre, en des termes particulièrement odieux.
Effectivement, vous avez émis une critique très intéressante d'un article d'
Histomag. Intéressante non pas pour sa valeur historique - parfaitement nulle - mais pour un "détail" révélateur sur lequel je reviendrai très prochainement. Car, oui, cher "Ollivier", malgré votre prudence, il vous arrive de vous trahir.
> J'ai parlé de la collaboration des minorités ethniques
> (sur ce coup-là, j'avais quand même Léon Bel avec moi).
Ces
"hommes aux moeurs rustiques", on avait compris...
> J'ai défendu la LVF (là, j'étais seul).
Ca, faut vraiment le vouloir ! Arf...
Tiens, mais je ne trouve pas, dans votre petite liste, votre négation de l'assassinat massif des prisonniers de guerre soviétiques :
vous en avez nié et la réalité (attribuant ces millions de mort à la faute à pas de chance) et l'ampleur, en contestant les bilans mortuaires pourtant établis par les recherches les plus sérieuses (cf. les travaux de Christian Streit, Christian Gerlach, Reinhard Otto, Alfred Streim, etc.), ce qui vous a valu quelques belles réfutations en série, en particulier de Francis Deleu, 13ème DBLE et Mosca.
Ce qui relève donc de la négation caractérisée d'un crime de guerre pourtant bien établi. Mais j'y reviendrai aussi, de manière à exposer vos méthodes.
> Mais j'ai fait encore bien pire, tenez-vous bien. J'ai
> parlé d'exagération à propos des crimes de guerre des
> Waffen-SS. Oui, Monsieur, je l'ai fait. Demandez à
> Bernard, il vous ressortira le passage. Il est comme ça
> Bernard. Il note tout. Il archive, il range, il classe.
> Il conserve. Au cas où...
Vous voir geindre et m'assimiler à un
"auxiliaire de police" alors que je me contente de ne pas laisser passer certaines affirmations passablement "osées" (et je ne vais pas plus loin pour ne pas mécontenter les modérateurs, extrêmement indulgents à votre égard) laisse assurément rêveur.
Je prouve ce que j'écris. Et je produis les pièces à cet effet. Cela s'appelle de l'honnêteté intellectuelle. Pouvez-vous en dire autant ?
Par ailleurs, votre affirmation selon laquelle
"je crois qu'il y a beaucoup d'exagérations sur les crimes de guerre imputés aux waffen-ss" relève de cette stratégie de "rééquilibrage moral" consistant à mettre sur même plan les Alliés et les forces de l'Axe, comme rappelé ci-dessus.
> Et la dernière performance en date : j'ai ironisé sur le
> protocole Hossbach. Oui, Monsieur ! Croyez-moi, ça les a
> secoués. Le protocole Hossbach, c'est Nuremberg, autant
> dire qu'il faut pas déconner. Nuremberg, c'est pas vos
> histoire de Vichy. Nuremberg, ça déconne pas. Si on vous
> dit qu'Hitler avait trois couilles parce c'est dans les
> minutes, faut pas songer à contester.
Encore une fois, relecture inexacte des faits.
Vous avez carrément nié l'authenticité de ce document, tout en prétendant de manière contradictoire (on n'est jamais trop prudent...) que son auteur avait manipulé à dessein les propos de Hitler pour rédiger sur mesure une pièce à conviction qui devait être produite après le renversement du dictateur - voir
votre article, ces deux affirmations étant
totalement inexactes. On consultera avec intérêt le fil initial qui vous avait opposé à quelques intervenants, tels Francis Deleu ou François Delpla, et qui commence
ici.
Dans le cadre de ces échanges, vous avez proféré un nombre ahurissant d'inexactitudes grossières sur la conjuration allemande : voir mes articles,
ici et
là.
Pire encore, vous avez été jusqu'à contester l'agressivité de Hitler envers la France, telle que matérialisée dans
Mein Kampf - voir
ce fil, qui permet de se faire une idée parfaite des projets de Hitler vis-à-vis de la France (la dégommer pour avoir les mains libres à l'Est, afin de conquérir l'espace vital).
La totalité de ces éléments, que je fournis preuves à l'appui, permet donc de se faire une idée de votre degré de fiabilité historique.