"Gros caca ?" Vous êtes un peu dur avec D'Almeida.
Pour le reste, il faut donc conclure que les Français chauffés à blanc, dressés sur leurs ergots de petits coqs, couillus comme jamais ne demandaient qu'à se battre, que dis-je à se faire tuer, pour chasser l'Allemand.
Les plus enthousiastes étant bien évidemment les Européens d'AFN (d'autant plus courageux que l'ennemi étaient loin) et les indigènes (surtout les indigènes ! ah ah ah) et que ces dégonflés de parlementaires les ont privés du grand bain de sang auxquels ils aspiraient en portant le vieux maréchal au pouvoir.
Bref les Français ont été empêchés de continuer à se battre par Vichy, fait démontré, que dis-je abondamment démontré, euh non, c'est pas assez, fait surababondamment démontré. Là ça en jette, ça fait tout suite super sérieux. Donc, je reprends, les Français ont été empêchés de continuer à se battre par Vichy, fait surababondamment démontré par Marcel Radreau, auteur de l'excellent ouvrage "Pétain, castrateur" (Alban Michel, 1952), préfacé par Aimé Jacquet, qui sondages d'opinion à l'appui démontre surabondamment (c'est tellement surabondant que c'en est indigeste) que 77% des Français de métropole, contre 88% des Européens d'AFN et 82% des Indigènes souhaitaient la poursuite de la lutte. Proportion atteignant 92% chez les sympathisants communistes, 94% chez les électeurs de Doriot et Déat et 99,5% chez les minorités visibles avec une pointe de 99,8% chez les minorités ethniques non-sédentarisées.
N'oublions pas non plus l'Afrique noire, particulièrement désireuse de se battre, fait pédamment établi par l'historien Alphonse M'Bala M'Bala dans son livre "1940, Banco à Bamako".
Enfin, Daniel Roland démontre avec beaucoup de clarté dans le numéro Hors-série n°33 de Ligne de coke, "1940 : La Wehrmacht en échec", que la résistance héroïque de l'armée française en 1940 avait usé à un tel point la Wehrmacht que celle-ci était épuisée et absolument incapable de continuer à se battre.
Il est aujourd'hui démontré par tous les spécialistes qu'une audacieuse contre-attaque depuis le réduit breton avec l'appui de la flotte aurait sonné le glas de l'aventure hitlérienne comme le confirme Jean-Charles Philippe dans l'ouvrage de référence sur la campagne de 1940 : "Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir ?". (Robert Afflelou, 2002). |