Allons bon, maintenant le 6 février 34, pour prouver que "Pétain n'a rien demandé" !
Face à ce discours pétainiste, il y a aussi l'antipétainisme primaire, qui rétorque que cette même année 34 il avait déclaré les Ardennes impénétrables aux chars et avalisé une diminution drastique des crédits militaires. Tu dois être très déçu que personne ne te le serve ! Nouvelles condoléances.
Retour à juillet 40. Une dictature s'installe et se fait plébisciter par un parlement-croupion, trié sur mesures et réuni grâce à des laissez-passer fournis par l'occupant, à grands coups de désinformation et de menaces. Si vous ne votez pas, dit Laval, c'est la polonisation, les SS, le Gauleiter, ou au moins Weygand et de Lattre.
Tiens, toi qui aimes les citations pittoresques et isolées, que fais-tu de celle-ci, de Léon Blum, l'un des Quatre-vingts : "J'ai vu des courages se dissoudre en quelques heures comme dans un bain d'acide" ?
Ce serait celui de Pétain qui se serait ainsi dissous, tu lui trouverais toutes les excuses. Mais comme il s'agit de parlementaires républicains, ce ne sont que des poules mouillées. |