...ambigus.
Ainsi écriviez-vous :
"Et Pétain pourra clamer "le maréchal est prisonnier des Allemands et de souligner ce dernier sacrifice par amour de la patrie".... discours préparés quelques jours auparavant."
Vous n'écriviez certes pas que Pétain était d'accord pour partir mais vous le suggériez fortement.
D'ailleurs, vous semblez avoir du mal à vous en empêcher en mettant, dans votre dernière contribution, le mot arrestation entre guillemets.
Pétain est bien arrêté par les Allemands. Les guillemets sont inutiles. Il est emmené de force en Allemagne.
Par ailleurs, la mise en scène de l'arrestation que vous jugez "aussi futile que ridicule" n'est pas le caprice d'un vieillard coquet mais répond à des objectifs politiques bien précis.
En faisant constater par des témoins son enlèvement et en faisant annoncer publiquement par Stucki(dont Cointet reprend le récit)qu'il a été emmené de force, Pétain coupe l'herbe sous le pied des Allemands et apporte un démenti public au communiqué allemand annonçant que le maréchal s'est rendu de son plein gré à Belfort pour y rejoindre Laval et continuer l'exercice de ses fonctions. Pétain va ainsi tout faire pour contrarier les plans allemands et, notamment, celui d'instaurer un gouvernement français en exil bénéficiant d'une certaine forme de légitimité.
A faire de l'antivichysme primaire et en donnant des faits de manière systématique l'interprétation la plus hostile à Pétain, on se condamne à ne rien comprendre. |