Chers Co-internautes
Quand 2 français sont d’accord, leurs conversations ressemblent à des gens qui ne sont pas d’accord ! Bien-sûr que ces bachots en 1949 et 60 ans après en 2009, ne sont pas comparables puisque je vous l’ai dit d’entrée en 3 lignes.
Voyez ce que j'ai écrit ily a 5 ans :
Je retiens de ce qu’à dit D’Zambon : « un certain nombre de bonne copie me passe entre les mains… » Ç’était la même chose autrefois. Les bons éléments s’en tirent toujours et se font une place au soleil. Les grandes écoles et ainsi de suite…
Autrefois il n’y avait pas la filière technique ? Si ! Les établissements professionnels dans l’immédiate après guerre et même avant, qui formaient soit au CAP et soit au brevet industriel. Cet établissement à Rennes se surnommait « L’Indus »
Revenons au fil premier qui était le jeune âge des volontaires de « la France libre ».( Mais je crois que j’ai eu un échange avec Jacques il y a quelques années )
Quand un jeune Français se mariait, il lui était très difficile de s’engager dans « les Forces Françaises Libres » : 15 % des femmes avaient un emploi en 1940 et c‘était surtout à Paris. En Province, la plus part même modeste, ne travaillait pas et était tributaire de leur mari. Les Français de 25/30 ans mariés, hésitaient à faire le grand saut. Les jeunes femmes mariées et séparées étaient vouées plus qu’à la misère et restaient à la charge de leurs parents tout aussi modestes
D’autre part, un jeune de 20 ans pouvait avoir un projet ferme en préparation : un futur médecin ayant passé son PCB (certificat de Physique-Chimie- Biologie obligatoire) puis sa 1 ère année de médecine, puis sa 2ème année avait tout naturellement tendance à continuer.
Un très grand Résistant du nom de T. s’était engagé dans les forces françaises libres probablement parce qu’il avait été collé à sa 1ère année ou 2ème année de médecine ?
Un vieux monsieur décédé depuis, m’avait expliqué qu’il comptait s’engager dans le F.F.L. Il découvre en 1941 qu’inscrit à l’école de chimie près de la fac. des Sciences, il était le seul candidat ! Il est devenu ingénieur-chimiste…
C’était parmi les jeunes de 20 ans qui n’avait pas de « fricot au four » que se situait les volontaires comme on s’engageait naguère dans « la coloniale » pour voir du pays et le défendre.