Ou plutôt, je me réexplique en ce qui concerne Cordier.
Je ne pense pas que "le geste précoce de résistance de Cordier" permette "d'excuser son comportement inadmissible dans les médias en 1997 à propos des calomnies Vergès-Chauvy contre les Aubrac." mais bien que son comportement était parfaitement admissible puisque sa démarche d'historien doit le porter évidement à tout mettre en doute, et que son passé de résistant, équivalent à celui des Aubrac, lui permettait de traiter ceux ci en égaux sans qu'ils aient à en être humainement blessés.
Par ailleurs, je trouvais tout à fait cavalier qu'un historien en culote courte (toi) se permette sans ménagement, de porter, contre Cordier, des accusations qui n'avaient rien de plus honorables que ce qu'il reprochait lui même à Cordier.
Mais mon appréciation n'allait pas plus loin sur le fond et ma sympatie pour Frenay me fait me réjouir de sa récente biographie qui me semble, d'après ce qu'en dit René, confirmer et étayer ce qu'il disait dans "la nuit finira".
Je ne considère donc pas le travail de Cordier comme absolu et définitif, pour objectif qu'il soit et la focalisation générale sur Moulin me semble effectivement en faire un mythe alors que personellement, je ne vois en lui qu'un administrateur arriviste et jacobin, lutant contre une décentralisation pourtant inévitable dans ces circonstances clandestinnes §;c)
Bon, mais moi, sorti de la DFL, je patauge !
Amicalement
Jacques Iconoclaste |