Bonsoir,
La version de Laurence Rees est moins précise que celle proposée par Gérard.
Le journaliste/historien s'attache plutôt aux traumatismes des quatre évadés. "
Mais le simple éloignement d'Auschwitz ne mettait pas nécessairement un terme aux souffrances de ceux qui y avaient été incarcérés: les difficultés que connurent ensuite les trois comparses de Piechowski sont là pour nous le rappeler" écrit-il.
- Stanislaw Jaster dut continuer de vivre en sachant l'horrible vérité, à savoir qu'à titre de représailles ses propres parents avaient été envoyés à Auschwitz et y étaient morts. Lui-même trouva la mort à Varsovie sous l'Occupation.
- Jozef Lempart, le prêtre, avait été à ce point traumatisé par ses expériences à Auschwitz que, si l'on en croit Piechowski, il « tournait en rond dans un état de transe ». Après la guerre, il se fit renverser par un bus.
- Eugeniusz Bendera, l'homme qui avait suggéré l'évasion lorsqu'il s'était trouvé sur la liste des condamnés à mort, retourna chez lui à seule fin d'apprendre que sa femme l'avait quitté. Il se mit à boire puis mourut.
- Kazimierz Piechowski dit connaître encore des « troubles psychiques » des suites des souffrances endurées. Dans ses cauchemars, il est assailli par des SS avec leurs chiens et en ressort "
trempé de sueur et mentalement dissocié".
Une petite discordance ? Il semblerait que c'est le prêtre Lempart qui se fit écraser par un bus (ou un tramway) et Jaster qui aurait été condamné à mort pour collaboration avec la Gestapo, accusation qui fait encore débat de nos jours.
Pour de plus amples précisions, pour Gérard, s'il ne la connait pas, une page en polonais :
et, pour les francophones une traduction (automatique) qui vaut ce qu'elle vaut :
Bien cordialement,
Francis du club "Seniorennet" en néerlandais.