Manifestement Hitler, et il était pratiquement le seul au monde, désirait la guerre. Toutes ses exigeances concernant les Suddètes étaient acceptées par les Occidentaux, ceci au détriment bien entendu de la Tchécoslovaquie. Il avait donc effectivement un comportement volontairement agressif qui se manifestait chez cet homme de cette façon et puis n'oublions pas qu'il avait un "bon médecin" qui le soignait avec quelques drogues.

Jusqu'à la page 266 je me demandais comment les Anglais et Français pouvaient considérer Hitler comme une personne "normale", on était tout de même au courant à la fois de ses intentions et de ce qui avait déjà été accompli. Donc enfin on lit ceci:

Chamberlain a gardé un souvenir cuisant de sa dernière entrevue avec le maître de l'Allemagne: malgré une certaine séduction à laquelle il persiste à ne pas être insensible, quoiqu'il s'en défende, il lui a bien fallu constater à Godesberg que Herr Hitler n'était pas du même monde que lui.