Dans le livre du fils du président Roosevelt, il est facile de comprendre pourquoi nos amis Américains préféraient Giraud, un pur militaire qui aménerait des troupes sans entraver leurs visées politiques d'après guerre, à un de Gaulle qui défendait la France dans le temps en s'opposant à leur impérialisme.
L'assassinat de Darlan après l'accord qu'il avait passé avec Robert Murphy, le diplomate personnel et ami de Franklin Roosevelt, est éloquent, me semble-t-il, à bien des égards et la question des monarchistes français n'y est qu'anecdotique.
Il ne faut pas confondre le respect du aux jeunes Américains qui ont risqués ou donnés leur vie pour nous sauver, avec celui plus complexe éventuellement du à tel ou tel politicien hégémonique du nouveau continent que j'aime mais dont l'histoire n'est pas plus sans taches que la nôtre. D-Day s'appelait "invading France" pas "liberate Irak" |