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En réponse à
-1Jean de Person de Jeacques Perruchon

Prisonniers de la liberté de Jacques Ghémard le lundi 01 décembre 2008 à 18h46

Prisonniers de la liberté de Jean-Louis Crémieux-Brilhac

"Avril fut aussi un tournant, car, pour la première fois, des officiers évadés nous rejoignirent. Le renfort était de poids: le leader de l'équipe était une personnalité hors du commun, au tempérament de chef, le capitaine breveté d'état-major Pierre Billotte, trente-cinq ans, chevalier de la Légion d'honneur; il était de surcroît (je dis «de surcroît», car les Russes y furent sensibles) le fils du général Gaston Billotte qui avait commandé en 1939-1940 le groupe des armées alliées du Nord. Il arrivait flanqué de son ami d'enfance et camarade de promotion à Saint-Cyr, le capitaine Jean de Person, tout à sa dévotion, et d'un lieutenant de réserve curieusement original du nom de Jean Richemond, qui avait pris la poudre d'escampette à près de quarante-cinq ans et qui fut notre doyen d'âge. Le trio s'était évadé de l'oflag II D, mon premier camp poméranien. Le hasard l'avait fait bénéficier après nous de l'expérience malheureuse de l'aspirant Gutfin: celui-ci, en traitement en janvier 1941 dans l'hôpital militaire de la région, avait confié l'itinéraire d'Eydkau à un médecin français détaché de l'oflag II D qui, lui-même, avait pu le transmettre au camp d'officiers. Ainsi les trois arrivants, les premiers à réussir une évasion de ce camp, avaient suivi la même voie que nous, soit plus de 450 kilomètres en chemin de fer jusqu'aux approches de la Lituanie. Seule variante, un crochet sur Dantzig pour tenter de s'y embarquer vers la Suède."

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