Et les témoignages des italiens - Nous ne savions pas - forum "Livres de guerre"
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Edition du 08 octobre 2008 à 21h25

Nous ne savions pas / Peter Longerich

En réponse à -8 -7 -6 -5* -4 -3 -2
-1les témoignages ne manquent pas de d.zambon

Et les témoignages des italiens de 13emeDBLE le mercredi 08 octobre 2008 à 21h18

qui montent au front pour une croisade antibolchévique sans aucune dimension "raciale" de leur point de vue...

Dès le passage à Varsovie (et même avant), les juifs abattus ou molestés au bord des voies ferrées...

... en passant par la traversée des terres "libérées" avec les panaches de fumée des villages qui brûlent à l'horizon (et dans les plaines ukrainiennes ou Biélorusses, ils se voient de loin), jusqu'à l'arrivée dans des villages déserts avec des corps de civils tués dans des fosses dans les bois à coté...

Certains italiens avaient ce mot à la bouche : "mais c'est l'enfer ici !"

Alors comment expliquer que les landsers n'aient rien vu eux ? Qu'ils ne se souviennent de rien, c'est une chose, qu'ils n'en soient pas fiers également, mais qu'il n'y ait rien eu à voir.... votre déduction résulte d'un syllogisme tronqué et donc faux (mais très utilisé dans certains milieux niant des évidences).

Pourtant, certains esprits forts ont réagi, tel Kurt Knispel en juillet 1942 en gare de Cracovie... Assis sur la plage arrière de son Panzer IV sur wagon plateforme en train de discuter avec Alfred Rubbel, pendant une halte de leur convoi (en route de Königsberg à Stalino), quand ils entendent les hurlements d'un détenu, sur lequel s'acharne à coup de crosses un garde. Kurt bondit de son Panzer, son arme de poing à la main et rosse le garde (à priori de la SS Polizei).

Combien d'autres ont détourné la tête et regardé ailleurs ? (Comme son ami Alfred Rubbel qui tente de l'empêcher d'intervenir...)

D'ailleurs pour la petite histoire, Knispel, meilleur as des Panzers (meilleur qu'un Wittmann, qu'un Ribbentrop ou que tout autre) ne recevra jamais la RK (même si son chef d'unité va demander à la Feldgendarmerie qui enquête suite à la plainte de la Polizei d'aller voir ailleurs...).

Je me doute que ces exemples ne vont pas vous convaincre, que vous allez crier à l'exception isolée, le reste des terres situées à l'arrière de l'Ostfront étant un paradis merveilleux pour les civils, seulement dégradé par les agissements et exactions des bandes de partisans... (seule cause de la dégradation des rapports entre la Wehrmacht et les populations, c'est bien connu...)

Mais êtes-vous allé une seule fois dans une zone de combat de votre vie ? N'importe quelle personne qui a un minimum d'expérience sait ressentir immédiatement "l'ambiance" d'une zone...

D'où ma phrase (légèrement sortie de son contexte par Daniel ;-). Quand vous suivez le trajet que suivaient tous les Landsers montant au front, il est matériellement et statistiquement impossible qu'ils n'aient pas assisté, même de loin à des scènes de molestation de civils (juifs en Pologne), à des chantiers décentralisés de kommandos émanant des camps, à des missions "spéciales" des Einsatzgruppen, ou des unités anti-partisan...

voire simplement des convois de prisonniers russes qui meurrent de faim (ou de déportées ukrainiennes envoyées de force mourir à 20 ans dans les usines allemandes)...

CQFD

CM

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes