L'idéal communiste c'est justement à terme la disparition pure et simple des classes sociales, et "à chacun selon ses besoins". le clivage n'est donc en théorie que provisoire. En d'autres termes, un "bourgeois" peut être "rééduqué" (des famines ukrainiennes à Pol Pot en passant par le Goulag, on sait ce que cela signifie la plupart du temps dans la réalité, malheureusement) ; un juif ou un tzigane, ou même un slave ne pourra en revanche jamais se transformer par miracle en "pur aryen".
Je n'ai jamais été communiste ni de près ni de loin (je dois sans doute faire partie des "idiots utiles" mis à l'index par notre cher Ollivier) mais je ne vois aucun équivalent à l'humanisme idéaliste se dégageant par exemple des écrits d'un Vallès ou d'un Lissagaray dans la "famille" fasciste, à plus forte raison chez les nazis...
Je me souviens également d'un doc consacré à Raymond Barre, peu susceptible d'être classé dans l'ordre des "crypto-communistes", où l'ancien Premier ministre expliquait qu'il n'avait jamais vu autant de générosité, de solidarité et finalement de "bonnes intentions", que lors de ses contacts d'étudiant avec les JC.
Pour l'historien cherchant à comprendre ces mouvements et ceux qui y ont adhéré ou s'y sont laissés prendre, cela fait une différence. Pour le citoyen aussi mais c'est une autre histoire... |