tout d'abord je vais un peu jouer au prof, comme si ça me manquait déjà :
-AD hitlerum
-en 1935 on ne peut pas dire que le père des sanctions soit Laval, qui a tout fait pour les éviter; et elles ont ceci d'original qu'elle n'englobent précisément pas le pétrole... ni n'interdisent aux navires agresseurs le canal de Suez !
Sur le fond, il me semble que plutôt qu'une "réduction" du fascisme au nazisme, c'est bien l'inverse qui se produit. On voit Hitler comme un copieur de Mussolini, on ne s'avise pas de tout ce qu'il a de spécifique... et qu'il ne faut pas réduire au racisme ou à l'antisémitisme. Le plus spécifique, c'est bien LA GUERRE, soigneusement programmée pour éclater au moment le plus favorable. Si on trouve chez Musso une rhétorique martiale, on ne trouve nullement dans sa politique la préparation d'un grand conflit, et bien plutôt la recherche de son évitement... jusqu'à ce que les succès nazis en Norvège puis en France -et la prolongation de la guerre due à l'obstination churchillienne- l'amènent, voire l'obligent, à aligner ses actes sur son discours. |