Pour moi, il serait intéressant d'aller plus loin sur ce qui se passe à partir du 28 juillet :
Nous passons d'après l'exposé argumenté et documenté de GP d'une avance facile et rapide, à un arrêt, avec quelques replis tactiques... puis d'une période d'inactivité (avec ou sans cueillette de champignons ou de myrtille dans les bois, mais est-ce la bonne saison ? ;-)
le problème c'est que l'examen des tableaux de pertes donnent un ratio de pertes (définitives ou non) important durant cette période.
Est-ce de l'inactivité ou simplement une période "d'adversité" où l'on tient difficilement ses positions sans pouvoir continuer à avancer ?
Quelle que soit la réponse à cette question, le "Stop" stalinien téléphonique n'est pas exclu. Mais cela permet de répondre à une autre question, sans ce "stop" éventuel, Rokossowski aurait-il pu aller plus loin ?
L'examen des opérations d'unités blindées sur d'autres théâtres montre que les situations peuvent basculer rapidement : une avance rapide se transforme en quelques heures en "stalemate", avec des combats de position violent. à l'inverse, après une progression difficile, on peut d'un coup se retrouver avec des vitesses d'avance à deux chiffres par heure...
Donc la facilité avec laquelle l'avance soviétique se fait autour de Varsovie (avec seulement la pince Sud) jusqu'au 28 juillet me semble ne pas être suffisante sur les capacités futures de ces unités....
Cordialement,
CM |