Bonjour Simone,
Voici ce que j'ai trouvé dans le livre "Historique des FNFL " Tome 1
" Cap des Palmes, 1938-1958: Cargo fruitier de la Compagnie Marseillaise Fraissinet. Saisi par La France Libre à Libreville le 9 novembre 1940, transformé en croiseur auxiliaire à San Francisco en novembre 1942 après d'âpres discussions entre les FNFL, l'Amirauté britannique et les Américains. Le 1ier mai 1943, le Cap des Palmes après entraînement devient opérationnel comme croiseur auxiliaire."
Et voici ce que j'ai trouvé dans le tome 2
" L'Amiral Auboyneau avait finalement obtenu en juillet 1942 de l'Amiral Stark, commandant des forces navales américaines en Europe, la conversion du Cap des Palmes en croiseur auxiliaire. Initialement, l'Amiral Stark, estimait comme les Britanniques que ce bâtiment aurait du rester, ce qu'il était au départ, un transport refrigéré; mais le CEC des FNFL, s'étant engagé à mettre le navire aux ordres des Etas-Unis dans le Pacifique sud, les autorités américaines avaient bien voulu reconsidérer leur position.
Le croiseur auxiliaire avait en fait reçu un armement polyvalent, en particulier un asdic et des grenades et les autorités opérationnelles américaines allaient en conséquence l'utiliser comme escorteur.
Mis aux ordres du Vice-Amiral Halsey dans le pacifique sud, il opéra d'abord dans les parages de la Nouvelle Calédonie et des Nouvelles-Hébrides.
A partir de novembre 1943, il rallia la zone de Guadalcanal, aux ordres du commandant la Forward Area, cependant les violents combats qui ont opposé les Alliés aux forces japonaises sont terminés depuis février et le front est désormais dans l'archipel des Bismarck et la Nouvelle-Guinée. Les missions du Cap des Palmes restent comparables à ce qu'elles étaient auparavant. Des avaries répétées de lignes d'arbre nécéssitent un nouveau séjour aux Etats-Unis du 6 avril au 20 juillet 1944
A son retour dans la zone de Guadalcanal, il se retrouve, en raison de l'avance américaine, dans un secteur très calme. Son activité s'en ressent; en 1945, il passe une bonne partie de son temps sur coffre dans une rade déserte à quatre heures d'appareillage, attendant une hypothétique mission........
Bien amicalement
Prosper
( Source: " Historique des Forces Navales française Libres " Tome 1 et 2 par E. Chaline et P. Santarelli ) |