Face à un texte majeur - majeur parce qu'il résonne très/trop fort en vous à un moment de votre vie -, vous avez sans doute ressenti vous aussi la difficulté à en écrire le plus sobrement possible un compte-rendu satisfaisant. Devant un tel livre, on se sent très très humble :)
Je voulais déposer ce livre depuis plusieurs semaines mais chaque fois, je reportais l'affaire. Pour dire la difficulté à le résumer en quelques lignes. Je n'en suis pas satisfait mais j'espère que nous pourrons reparler du rapport très particulier de cette génération d'écrivains face à la Seconde guerre mondiale et la guerre en général qui a révélé parmi d'autres la vista et le talent de Vassili Grossman que rien n'avait préparé à une telle confrontation avec la mort et les destructions comme il le reconnaît avec la sincérité qui caractérise son œuvre.
J'ajoute que le travail sur les textes et autour des textes retenus des deux intervenants (Beevor et Vinogradova) est épatant.
PS : L'essai de Beevor sur la bataille de Stalingrad est impressionnant. A ce jour, c'est ce que j'ai lu de plus complet sur ce choc monstrueux, même si je trouve qu'il a raison de rappeler que la guerre à l'Est s'est décidée devant Moscou fin 1941.
(cf ci-contre) |