Encore une pirouette pour esquiver les vraies réponses aux questions que posent votre raisonnement.
Les "tondaisons" publiques ne sont pas des Crimes, seulement des délits selon vous (cela relève quand même du pénal). Dont acte.
Alors la privation des biens des juifs, leur exclusion de certaines profession, leur déportation dans des ghettos aussi ? Cela n'aurait donc rien d'un crime antisémite, mais seulement d'un excès de pouvoir relevant du Tribunal administratif ?
Soyons sérieux.
Vous êtes capables sur le même forum de vous élever avec une vigueur jamais calmée (et parfois légitime) contre toutes les turpitudes des Autres (du genre Feldgrau) et de trouver les meilleurs exuses du monde aux turpitudes lorsqu'elles sont commises par de bons franchouillards bien de chez nous... Et vous m'accusez de "diabolisation à sens unique" ?
Je parle à dessein de "turpitudes" pour que vous ne puissiez plus vous dérober...
Les lecteurs sérieux jugeront...
La tondaison des femmes est un crime politique, comme l'exécution sans jugement des collabos ou présumés tels (souvent des seconds couteaux offerts à la vindicte populaire tandis que les vrais étaient soit dans la foule avec un brassard, soit déjà loin...). Et certaines furent même "agressées" si vous voyez ce que je veux dire (c'est un crime ça, même en droit pénal...).
Il (le crime politique) entache la Libération d'une honte indélébile, et le constater ne revient pas à légitimer l'Occupation (c'est marrant cette absence totale de toute capacité à concevoir la nuance et la mesure ?). Ce fut dommage, c'était à éviter et cela n'a pas d'excuse.
Vous y voyez une "diabolisation à sens unique" (tiens tiens, c'est ce que je vous reproche... curieuse coïncidence de retrouver cette accusation dans votre courte réponse) de la Résistance et cherchez donc avec la plus parfaite mauvaise foi des excuses à l'inexcusable, je veux y mettre une condamnation morale destinée à édifier notre jeunesse afin d'empêcher que cela se reproduise dans l'avenir.
CQFD.
Maintenant, revenons à l'inanité de vos thèses sur l'impossibilité de juger dans la quiétude d'un matin de mai 2008 sur des faits que nous n'avons pas connu, et que nous ne pouvons donc comprendre car ne pouvant les "ressentir"...
Je vous attends sur ce point, même si je sais avoir peu de chance de vous y trouver...
CM |