Le 1er mai, soit deux jours avant le dévoilement officiel de la statue, le seul journaliste qui ait signé des articles sur l'affaire (le dernier le 17 septembre 2005, pour annoncer le démarrage de l'enquête de police) est réapparu pour donner sa version de ce qui allait sortir !
C'est ici :
On apprend qu'il a quitté (il ne dit ni quand ni pourquoi) le
Daily Telegraph pour le
Financial Times mais surtout il nous donne une foule de détails sur les différentes phases de l'affaire et sur son propre rôle, capital à bien des égards.
Bref, il semble ENFIN faire son travail de journaliste. Et il nous en dit long sur Martin Allen, qu'il a contacté ou chercher à contacter à diverses reprises, en obtenant des réactions intéressantes ou significatives.
Ce coup-ci, l'affaire démarre. L'étouffement ne me paraît vraiment plus possible. Mais, si une foule de gens se scandalise de la clôture des enquêtes et de l'absence de poursuites, peu encore posent les bonnes questions historiques : puisque tous les documents surprenants d'Allen n'ont pas été trouvés faux, que valent en définitive ses thèses ? Sur la mort de Himmler comme sur la préhistoire du vol de Hess, pourquoi y a-t-il encore autant d'archives incommunicables et que cache cette censure ?
PS.- Richard Ingrams, vedette médiatique et fils de celui qu'Allen présentait comme le probable "Thomas", chef du commando chargé d'aider Himmler
à disparaître, écrit conclut ainsi dans son bloc-notes de l'Independent, le 3 un billet fondé sur l'article de Fenton :
In view of the rather bizarre nature of this story, it might be tempting to conclude that the authorities are guilty of some kind of cover-up. Whatever the truth, it would be nice if the matter were resolved, if only to reassure historians that in future they can believe in the authenticity of what they find in the archives.
