Ma grand-mêre aussi travaillait dans une usine qui fabriquait des moteurs de camion : Saurer (
tiens c'était Suisse !) à Puteaux.
Mon grand-père, gazé de 17, était mort en 1943. Il fallait bien qu'elle trouve un moyen de subsistance je suppose.
Evidemment, les Américains ne bombardaient pas sans raison, mais pour les morts d'en dessous ça devait quand même être dur à digérer. Je ne suis pas certain que moralement, ils ait été plus condamnables que les STO, prisonniers et déportés qui eux aussi travaillaient dans les usines allemandes.
En tout cas, pour ces femmes qui manifestent leur colère contre les prisonniers alliés, il existait probablement une justification plus complexe qu'on ne pourrait le croire à priori.
Amicalement
Jacques