Les Usines de Louis Renault se sont immédiatement mises au service des Allemands. D'abord pour réparer, remettre en état, tous les blindés et véhicules Renault de l'armée française, butin ramené des Ardennes, de Flandres, de Dunkerque.
Et dès ce moment, les Anglais avertis ont bombardé Billancourt. A la grande indignation de la propagande vichyste qui s'est bien gardée de dire que ces usines travaillaient pour l'effort de guerre allemand. Pendant toute l'occupation, toute la gamme Renault a été en production pour l'armée allemande. On retrouve la silhouette familière des camions Renault à cabine avancée, en tous les lieux du font de l'Est.

A la libération de Paris, c'étaient encore des chars Renault qui ont attaqué les barricades. Maintenus en état de rouler, et entretenus par la firme de Billancourt.

A la libération, Louis Renault a été incarcéré, et son entreprise nationalisée.