Bonjour,
Nous avons hésité à valider votre contribution, mais je pense que son outrance atténue la portée des accusations qu'elle contient et je vais tenter le dialogue.
"Quoi, Serges Moati, parce qu'il était ami de Mitterand, n'aurait pas le droit d'en parler ?"
C'est ce que Moati lui même répondait ce matin sur France Inter
Je fais donc parti des idiots ravi par les oeuvres de Moati ("Villa Jasmin" par exemple) et j'espère pourtant qu'à l'aide mes quatre cases (Ga Bu Zo et Meu) je suis capable de m'intéresser à la fois à l'histoire et à l'actualité.
S'il fallait tout interdire, tout condamner sauf ce qui nous parait le plus important, alors je doute que le monde subsiste très longtemps.
En outre, l'histoire de la résistance ne me semble pas être la répétition du clivage droite gauche. Mon père militaire parti en Palestine en juin 1940 est un des premiers Français Libres et donc un des premiers Gaullistes. Pourtant en 1945 il s'inscrit aux "cours des cadres" du parti socialiste, en compagnie de mon parrain (protestant alors que je suis censé être catholique) Gaulliste de la première heure lui aussi mais ancien "Faucon Rouge" (mouvement de jeunesse socialiste international et autogéré).
Tout ça pour vous dire que les clivages que vous semblez vouloir dessiner, ne sont pas si évidents pour d'autres et que si Mitterand avait passé 5 ans en Angleterre, je pense que Serges Moati s'intéresserait plus finement à son histoire personnelle avant de le mettre dans ... plusieurs catégorie.
Oui, plusieurs catégories parce qu'il y a de tout en chaque homme, du héros et du lâche, du démocrate et de l'intolérant, de l'intelligent et de l'idiot.
Amicalement
Jacques Ghémard