Bonsoir Yannis, bonsoir René et bien entendu bonsoir tout le monde,

Je ne pourrais faire une résumé de tout le livre, mais voici deux extraits du préface écrit par l'auteur:

.......Seuls une poignée de gens connaissaient les raisons et le véritable enjeu de cette attaque - un Américain vivant à Berne, un autre Américain à Washington, un Français à Genève et deux Anglais à Londres. Même ceux qui préparèrent et mirent ce projet à exécution ne comprirent pas le but réel, car le principal enjeu n'en fut pas, comme on l'avait pensé généralement, la libération ou le massacre de prisonniers qui préféraient encore, quitte à mourir, êtres tués par les Alliés au cours de cette tentative qu'asassinés par la Gestapo. De cette attaque dépendait, en effet, des objectifs d'une portée beaucoup plus vaste. Il y allait, en fait, de l'ajournement d'un an au moins, du débarquement de Normandie et, par là, de la libération de l'Europe occidentale.......

L'auteur parle ensuite d'une cérémonie commémorative près de la prison....
......Au retour du cimetière, je m'adressai à un homme aux cheveux blancs. Cet homme, à l'allure distinguée, avait les larmes aux yeux en entendant sonner les clairons.
« Etiez-vous là en février 44?
- Oui. J'étais à la prison d'Amiens lorsqu'elle a été bombardée. Alors je viens quelques fois à Amiens rendre hommage à ceux qui m'ont rendu la liberté.
- Vous étiez parmi les patriotes qui ont pu s'évader?
- Non, parmi les '' droit commun ''. J'étais un voleur - retraité à présent -'' ajouta-t-il comme pour me rassurer. Puis, avec amertume: « Mais, que j'ai été patriote ou voleur, de toute façon il y avait quelqu'un de pire à Amiens. Un vrai cloporte. C'est le type qui à lui tout seul avait rempli la prison avec ses dénonciations. »

Voilà, voilà
Bien à vous, comme qui dirait quelqu'un
Prosper