"L'incertitude permanente doit régner" écrit Thiriel. Oui mais elle ne doit pas être à sens unique. Rien de tel, en effet, que l'esprit critique. Lorsqu'il ne s'évanouit pas à la première histoire que l'on nous raconte de petite fille juive adoptée par une meute de loups...
Le témoignage cité par DZ colle tout à fait avec ce que l'on sait des pratiques des troupes coloniales françaises durant la 2e GM. L'absence d'officiers européens peut certes surprendre mais j'imagine que les femmes violées d'Esperia, de Freudenstadt ou de Stuttgart n'ont, elles-aussi, pas vu beaucoup d'officiers. L'attitude de la population européenne de Blida telle que décrite par l'officier italien n'a rien d'étonnant quand on sait ce dont une foule est capable lorsque tombent les interdits. Quant au traitement des PG, non pas italiens mais allemands, en métropole après la guerre, sans aller jusqu'à ce qui est décrit, il fut parfois assez inhumain.
Alors peut-être l'officier italien force-t-il le trait ? Peut-être commet-il des erreurs ? De là à parler de "fantasme"... |