... qu'une question, posée par quelqu'un à qui je ne cause plus (cf.
), mais les idées émises sont dans le domaine public et si elles sont intelligentes il n'y a pas de raison de ne pas leur en donner acte.
Il s'agit de savoir pourquoi Selvester, après s'être convaincu que ni l'ampoule manquante, ni une autre, n'était dans la bouche, n'a pas fait fouiller celle-ci.
La réponse est dans le document :
Si ma mémoire est bonne, il était vers 19h 30 ou 20h quand le colonel Murphy est arrivé au camp pour interroger le prisonnier, et j'étais présent pendant cet interrogatoire. Mais je n'ai pas connaissance des propos échangés, car j'étais encore obsédé par la pensée de l'ampoule manquante, et j'observais Himmler attentivement.
Donc il gardait un doute.
Lequel s'est prolongé encore un peu, puisqu'il précise qu'à nouveau on fit boire Himmler et lui fit manger des sandwichs (rien n'est dit alors de leur consistance -mais il est logique de supposer qu'ils n'étaient pas moins durs à mastiquer que les précédents) et qu'"aucun des cinq ou six officiers présents ne lui vit faire le moindre mouvement anormal".
Auparavant, lorsqu'il lui a fait manger des sandwichs confectionnés, précise-t-il, avec du pain dur, il avait été seul à observer la bouche; ce n'est donc qu'ensuite qu'il a eu l'idée de faire partager ses constatations par une bonne partie de son équipe... et peut-être aussi de celle de Murphy : rien n'est dit de l'unité de rattachement de ces "5 ou 6".
Cela restait le seul point en débat. Je crois, après avoir relu le texte (et en remerciant celui qui m'y a incité) que tout est clair désormais : Selvester a fait le nécessaire pour que nous soyons sûrs qu'à un moment au moins Himmler n'avait plus de poison à sa disposition, ni dans la bouche, ni où que ce soit.