Bonsoir,
Lorsque la conquête de l'Europe par l'Allemagne nazie sembla acquise et que les peuples slaves furent promis à l'esclavage, se posa à Hitler le dilemme de la France. Quel sort réserver à un peuple frondeur, jamais content, toujours pinailleur ?
Scoop inédit ! Les
Bundesarchiev de Coblence recèle un document exceptionnel, inexploité à ce jour (même par François Delpla). Ce document capital bouleverse tout ce que nous savons aujourd'hui sur la Seconde Guerre mondiale. Au 3ème rayon, à droite de la porte des toilettes, un carton contient le manuscrit d'un livre (jamais publié et pour cause), "
Zeugnisse zum Sprung vom Bett" (Confidences au saut de lit) écrit par le médecin-psychiatre qui soignait les insomnies de Hitler. Le psy conseilla au Führer la lecture des oeuvres de Spinoza, somnifère d'une rare efficacité. Mal lui en prit car Hitler tomba sur le paragraphe suivant :
Il est avant tout utile aux hommes de nouer des relations et de s’enchaîner par des liens qui fassent d’eux tous un seul (de omnibus unum), et, absolument parlant, de faire ce qui contribue à affermir les amitiés. Les âmes ne se vainquent pas par les armes, mais par l’amour et la générosité (Spinoza, Ethique, IV, appendice, ch. XI, XII).
Hitler en perdit le sommeil pendant plusieurs jours (cfr:
Theo Morell, médecin personnel du führer). Après plusieurs semaines de réflexions et d'insomnies, le maître du 3e Reich, inspiré par Spinoza, adressa une ordonnance ultra-secrète à l'Etat-major de la Wehrmacht en France occupée. L'ordonnance se résume en deux points :
1. refuser tout retour des prisonniers de guerre comme le demande Laval et Pétain.
2. saisir l'opportunité du manque d'affection des Françaises pour "aryaniser" la France grâce une collaboration horizontale fructueuse.
L'ordonnance fut décryptée par une antenne de l' IS basée dans les îles anglo-normandes. Churchill téléphona aussitôt à Roosevelt pour envisager des représailles. Il fut décidé d'appliquer le même traitement à l'Allemagne lorsqu'elle sera vaincue. Churchill lança alors la fameuse boutade "
Make love not war".
L'affaire se corsa. Le BCRA intercepta à son tour la communication téléphonique. Le général de Gaulle y vit un formidable levier pour obtenir une place de choix dans le concert des Grands. En effet, les Français jouissaient, auprès des Anglo-saxons, de la flatteuse réputation de séducteurs irrésistibles [*]. Les arguments du général de Gaulle ne manquèrent pas de sel. Cependant, officiellement, pour ne pas déplaire à son épouse Yvonne Vendroux et sur les conseils de René Pleven, de Gaulle plaida l'argument démographique dont le déficit en Allemagne laissait prévoir une sérieuse menace pour l'équilibre européen. Et c'est ainsi que lors de la capitulation de l'Allemagne, la France se vit octroyer une zone d'occupation disproportionnée par rapport à son effort de guerre.
Bien cordialement,
Francis.
[*] Harry Truman aurait songé à accorder une zone d'occupation aux Italiens. Churchill s'y serait opposé avec la dernière des énergies. David ou Cédric pourront confirmer s'il s'agit d'une rumeur !
PS :
et au fond, est ce que ça voudrait dire que les Allemands vainqueurs étaient plus séduisants que les Français vaincus ou que les Françaises sont plus séduisantes que les Allemandes ? (Jacques)
Spinoza a tranché le noeud gordien. L'honneur est sauf !