... souvent parfaitement planifiée. Les crimes du CEFI sont reconnus à demi-mot, "la ciociara" a été en son temps censurée. Qui se souvient des prisonniers de guerre italiens corvéables à merci dans le sud algérien? Des vérités qui gênent, c'est évident. C'est la même chose en Italie. Les Italiens pensent que leur colonisation a été "gentillette" et respecteuse, que l'occupation en Yougoslavie a été humaine. Loin s'en faut. Des historiens come Gobetti, Rodogno ou Del Boca leur mettent le "caca sous le nez". Ca pue, en effet. Aux grands maux les grands remèdes. Mais je remarque qu'en France (hormis les question coloniales, car le "devoir de mémoire" y reste a priori confiné), c'est dur, très dur à accepter (on se fait même traiter de menteur -bien sûr, avec mon atavisme à moitié macaroni, pensez donc!!. Expérience personnelle: une collègue a un grand-père, devenu général, qui a participé à la campagne d'Italie. J'évoque -oui, j'aime la provoc- les crimes du CEFI, elle me répond, outrée, "Oh! Tu me choques! Mon grand-père serait un criminel de guerre? Je n'en reviens pas!"). Ca se passe de tout commentaire. |