Bonsoir,
Sujet passionnant que le rôle des banques pendant l'Occupation ! Comme l'indique l'auteur de l'article : "
Imaginer une banque résistante paraît quelque peu fallacieux puisque, on l’a dit, en tant qu’institution, les banques ne disposaient guère de marge de manoeuvre". Un banquier pouvait-il raisonnablement refuser d'effectuer un transfert de fonds d'un compte en France vers un compte en Allemagne ou refuser un ouverture de crédit en faveur d'une entreprise "travaillant" pour l'Allemagne, laquelle entreprise employait des ouvriers français dont le gagne-pain dépendait de l'activité de l'entreprise ? Cruel dilemme !
Par ailleurs, l'auteur de l'article n'a pas tout à fait raison lorsqu'il écrit : "
Nous n’évoquerons pas le cas des banquiers actifs dans les zones rattachées en direct à la gestion allemande, comme le Nord".
Nous donnions, il y a quelques années déjà, un exemple belge de résistance par les mathématiques :
Les maths au service de la résistance financière
Bien cordialement,
Francis qui garde un souvenir douloureux d'abord des "tables de multiplication" et puis plus tard des "tables de logarithmes". Z'avez pas idée du martyre enduré par les élèves des années d'après-guerre !