L'histoire d'une bio de Darquier - Vichy et les Juifs - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Vichy et les Juifs / Michaël R. Marrus et Robert O. Paxton

 

L'histoire d'une bio de Darquier de René CLAUDE le mardi 16 octobre 2007 à 17h17

En 2006, Pierre Assouline chroniquait dans le Nouvel Obs une bio en anglais consacrée à Darquier de Pellepoix. Cette bio à l'histoire tragique vient d'être traduite en français.

Extrait :
En 1970, Anne Darquier, une psychiatre londonienne, se suicidait, après avoir découvert tardivement son identité : son père était Darquier de Pellepoix, le commissaire aux Questions juives. De cette histoire, son amie Carmen Callil a tiré un livre qui est aussi un portrait terrible du régime de Vichy. (...) Il est 8 heures du matin ce lundi 7 septembre 1970 lorsqu'une patiente sonne à la porte de l'appartement 38, au domicile de sa psychiatre, 59 Weymouth Street, dans l'Ouest londonien. Depuis sept ans, trois fois par semaine, c'est toujours à 8 heures du matin qu'elle arrive chez elle pour sa séance. Sauf que ce jour-là, pour la première fois, personne n'ouvre. Le cadavre de sa psychiatre repose dans la salle de bains. Dépression + alcool + barbituriques : à haute dose, le cocktail est mortel. Mort accidentelle, conclura le médecin-légiste. Suicide, traduira l'entourage, non sans préciser qu'elle se suicidait tous les jours peu à peu. La patiente s'appelait Carmen Callil, la psychiatre, Anne Darquier. La première, née en 1938 à Melbourne, est un peu libanaise et un peu irlandaise par ses origines, un peu britannique par osmose avec le milieu ambiant, et tout cela fait une excellente Australienne, ce qu'elle n'a jamais cessé d'être de coeur et d'état-civil. La seconde, née en 1930, est une Britannique d'origine française, confiée à l'âge de trois mois par ses parents à Elsie Lightfoot, une nourrice de l'Oxfordshire, et depuis par eux abandonnée ; quelques pourboires envoyés au début à la nanny pour subvenir aux besoins du bébé, puis plus rien. De la rencontre de ces deux femmes, qui sont devenues amies sans jamais cesser d'être étrangères, est né un livre paru il y a quelques jours en Grande-Bretagne intitulé « Bad Faith ». Amies ? C'est déjà étrange car tout psy bien né, eût-il la double qualité de psychiatre et de psychanalyste jungien, s'interdit formellement cette intimité avec son patient. Et pourtant, au fil des séances, l'une et l'autre assises sur leur chaise du même côté du bureau, elles se sont livrées.
(...)
Depuis, la patiente est devenue une grande dame de l'édition anglaise : après avoir fondé et animé Virago, une maison d'édition féministe, Carmen Callil a dirigé les prestigieuses éditions Chatto & Windus. Cette personnalité, drôle, cultivée et directe, qu'on imagine mal mourir un jour d'une pensée rentrée, à la retraite depuis dix ans, ne s'en est pas moins lancée dans une aventure inouïe. Sa maison londonienne de North Kensington est à l'image de sa double vie : au rez-de-chaussée, ses centaines de livres de chevet, ceux qui l'ont faite et ceux qu'elle a édités ; au premier étage, ceux qui lui ont permis de documenter ses recherches pour son propre livre.(...)


Darquier de Pellepoix ou la France trahie de Carmen Callil sera en librairie de 18/10/2007. Il est édité par Buchet-Chastel.

RC

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