J'ai trouvé particulièrement burlesque l'affirmation selon laquelle IBM aurait permis d'informatiser le système concentrationnaire. Et que le tatouage de bras était une sorte d'adresse URL!
Les américanophobes ne savent plus quoi inventer.
C'est extravagant. La déportation s'est effectuée sans qu'on veuille laisser de traces. Aucune liste n'a été dressée pour les déportés de la plupart des pays concernés. C'est à la minutie de la gendarmerie et de la police françaises que nous devons les listes des 75000 déportés de France. Il n'existe l'équivalent nulle part ailleurs. Nuit et brouillard. Les populations entières de Pologne, de Grèce, de Hongrie, sont parties en fumée sans laisser de traces, et sans qu'IBM n'ait apporté son concours au listing.
Quant au tatouage de bras, qui n'était appliqué, aprés sélection, qu'aux esclaves requis pour le travail, c'était loin d'être une immatriculation planifiée et générale. L'emplacement même du tatouage variait du bras droit au bras gauche, de la face interne à la face externe de l'avant bras.
Ceci dit, il est probable qu'il y a eu, en temps de paix, des échanges commerciaux entre TOUS les pays belligérants.
C'est avec un moteur anglais qu'a volé le tout premier Messerschmitt 109. (Le tout dernier aussi, d'ailleurs!)
Et la quasi totalité des avions de chasse soviétique a un indéniable air de famille avec les avions français de 1940. |