> Il y a eu la présence attestée d'une unité de Chantiers de
> Jeunesse, dont on ignore les activités précises.
Ces activités sont au contraire très bien connues. Voici le résumé qu'en donne l'
I.H.T.P. sur son site :
"Parti volontairement pour l'Allemagne, le 25 juin 1943, avec un groupe de 450 jeunes des ex-Chantiers de Jeunesse, il se fixe comme objectif leur encadrement et la garantie de leur retour en France ainsi que la mise au point d'une filière de renseignements. Il obtient la responsabilité du camp de travail, regroupant 2 500 Français STO, et met sur pied une organisation très hiérarchisée, sur le modèle des ex-Chantiers de jeunesse. Il contribue à l'amélioration des conditions de travail et de vie quotidienne, mettant tout en œuvre pour conserver la cohésion du groupe de jeunes et éviter toute propagande nazie.
Parallèlement à cette mission d'encadrement, il dirige une équipe de résistants avec comme mission le noyautage des camps et la liaison avec les prisonniers de guerre. L'objectif final est l'établissement de filières d'évasion, le sabotage de la production allemande, la création d'un réseau de renseignements et une résistance active au moment de l'arrivée des alliés. Compte tenu de la très grande proximité avec le camp de concentration d'Auschwitz, les renseignements transmis par le réseau ont été d'une importance capitale."
Il est vrai, néanmoins, que l'institution des Chantiers de Jeunesse
s'intégrait dans la politique de "Révolution nationale" du régime, ce qui incluait l'antisémitisme.
> Et d'imprécises rumeurs sur la production de gaz Zyklon B
> par une firme française.
Les faits
me semblent plutôt difficiles à réfuter. La controverse s'est déplacée sur la question de savoir si cette firme avait fourni ce gaz aux Allemands, et en tous les cas au camp d'Auschwitz. Le premier élément est établi, le second ne l'est pas.