Sans mettre en cause l'enseignement de l'école navale, il faut bien convenir qu'il y a eu plus de consternantes badernes étoilées dans la marine que dans l'armée de Terre.
C'est une telle malédiction qui accompagne notre marine que nous n'avons jamais eu de grande victoire navale dont le nom aurait pu être porté par nos navires; ni même de grands amiraux vainqueurs. Significatif que nos plus grandes unités n'aient pu arborer que les noms de personnalités "non marines" comme Richelieu, Foch ou Clémenceau, ainsi bien sûr que CDG.
Les seuls marins dont le souvenir ait pu être immortalisé n'ont eu que l'envergure de chefs corsaires (Surcouf) ou de guerrilleros des mers.
Il reste de Grasse, mais sa victoire ne fut que participation à la victoire navale de Yorktown, essentiellement américaine. |