Bonsoir,
L'antienne est bien connue : "Les fesses calées dans un fauteuil, il est facile de juger 65 ans après les faits" ! Heureusement ! Ne fut-ce que pour éviter les erreurs ou les errements du passé !
Jacques Duquesne, "Les Catholiques français sous l'occupation", montre combien la figure charismatique de Pétain troubla les esprits.
"Un catholique qui désapprouve l'action du maréchal Pétain est en état de péché" prêchaient de nombreux prêtres.
Mais aussi cette lettre bouleversante dans tous les sens du terme ! Lorsqu'elle apprend que son fils, Henri Frenay, forme un mouvement de résistance (Combat), sa mère, profondément religieuse, lui écrit :
*** Tu trahis, Henri, et je me pose la question déchirante de savoir si je ne dois pas dire où tu es, car tu fais le mal.***
Il ne s'agit pas de juger cette mère affligée mais de juger l'homme "providentiel" à l'origine de tels égarements.
Bien cordialement,
Francis. |