Bonjour ou bonsoir,
En relisant les textes politiques de Pierre Drieu la Rochelle et de celui qui fut son grand ami avant leur brouille (idéologique) du milieu des années 30, Louis Aragon, je me suis rendu compte que ce qui faisait le talent de ces deux écrivains, leur style brillant, était abîmé par la lourdeur des démonstrations didactiques qu'il répétaient en haut-parleurs serviles. Aragon mit son incroyable facilité d'écriture au service du mensonge stalinien alors que son complice Drieu allait hurler la haine avec Doriot au PPF. Quel gâchis !
C'est un peu comme si la créativité de ces écrivains avait été passée à tabac par les mots d'ordres des totalitarismes; Drieu accepta les conséquences de la défaite du nazisme et se suicida. Quant à Aragon, marqué par des années de (dis)simulation, son écriture en fut changée et, mais c'est un avis personnel, il ne retrouva pas sa puissance créatrices des années 20 et 30...
Cordialement,
René |