Cette précision sur l'antisémitisme constitutif du nazisme mais pas du fascisme est importante.
Le fascisme et le nazisme des origines avaient en commun la violence de rue, les menaces et l'assassinat politique comme moyens de pression sur des gouvernements indécis et mous qu'ils cherchaient à affaiblir davantage. Ils occupaient le terrain et terrorisaient leurs ennemis politiques. Or, on a vu que face à une opposition décidée à défendre la république par les armes comme à Parme, les fascistes reculaient. (Chaque fois que Hitler ou Mussolini durent affronter une opposition vraiment résolue, ils ont reculé comme avec le programme d'euthanasie dénoncé par les églises ou quand le roi du Danemark a défendu les juifs du royaume. Ça donne à réflèchir sur les occasions perdues...)
Hitler et Mussolini surent habilement jouer sur le mot d'ordre du Komintern "classe contre classe" qui a divisé la gauche européenne. En revanche, je ne savais pas qu'un leader catholique social et paysan italien avait été un opposant résolu aux phalanges noires; il fut éliminé avec des rédacteurs antifascistes et des députes socialistes; là encore, ce docu nous apporte des éléments peu ou pas connus.
A propos de Salazar, son régime reste méconnu en Europe. Est-ce qu'il y avait une composante raciste dans son programme ?
RC |