J'ai achevé le livre troublant de Dominique Lacout et Christian Lançon La mise à mort de Jean-Edern Hallier (Presses de la Renaissance, 2006). Le problème tient dans l'absence d'éléments convaincants réellement décisifs (archives, rapports d'enquêtes, etc.) sur les morts violentes de la république mitterrandienne, celles qui ont touché des hommes proches du Président au courant de certains pans de son passé (de Grossouvre, par ex.). Mais une chose est sûre : le jour de sa mort, les placards de la chambre d'hôtel (Deauville) et de l'appartement (Paris) de Jean-Edern Hallier ont été très rapidement fouillés et vidés des dossiers sensibles que l'écrivain détenait sur le passé d'hommes politiques, de financiers et d'hommes de l'ombre durant l'occupation. Cette opération ne fut pas le fait de proches de Hallier, car Dominique Lacout était présent à Deauville le jour de "l'accident" et il a mené une enquête qui fait apparaître des événements et situations étonnants.
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Laurent, as-tu retrouvé des éléments sur le cadre résistant Michel Pichard qui était responsable du BOA et qui détenait des archives sur les conditions du passage de François Mitterrand à Londres ?
Cordialement.
RC |