L'œil froid de Jonathan Littell...*
Il nous montre les manifestations de la sensiblerie, de la mièvrerie même des cadres moyens du nazisme sans jamais y succomber justement parce qu'il a développé un style littéraire froid, parfois proche du constat (implacable), un système auto-immunitaire efficace si on prétend parler de l'intérieur d'un nazi.
RC
* Si bien rapporté par Christophe Ono-dit-Biot dans son reportage pour Le Point. Un modèle de reportage. Un ton.