Une précision - L'Armée des ombres - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'Armée des ombres / Jean-Pierre Melville

En réponse à -2 -1*

Une précision de René CLAUDE le jeudi 14 décembre 2006 à 10h53

Melville a vécu la résistance intérieure et extérieure. L'épaisseur psychologique de ses personnages est donc beaucoup plus "palpable", par exemple, que dans les navrants téléfilms consacrés à Jean Moulin produits par TF1 et France Télévision ces dernières années. (qui comportent de graves erreurs et accusations.)
Dans le supplément du DVD, Tavernier - réalisateur et historien très fin du cinéma - évoque un autre film : Un condamné à mort s'est échappé de Robert Bresson, autre œuvre magistrale inspirée par la Résistance intérieure.
Synopsis emprunté au ciné-club de Caen :
1943. Arrêté et interrogé par la police allemande pour actes de résistance, le lieutenant Fontaine est incarcéré au Fort de Montluc dans la région lyonnaise. Au cours de son transfert, il tente une évasion improvisée en sautant de la voiture conduite par un S.S.
Il est immédiatement repris. On l'enferme dans une cellule d'où il va, patiemment, obstinément, préparer une nouvelle fugue. S'étant débarrassé de ses menottes à l'aide d'une épingle, ayant transformé sa cuillère en outil, il entreprend de démonter la porte de son cachot. Il fait part de ses intentions aux rares détenus qu'il peut aborder aux heures de promenades et à la toilette. Convoqué au siège de la Gestapo, les autorités lui apprennent sa condamnation à mort. Il est surpris et mécontent de s'apercevoir, lorsqu'il regagne sa cellule, qu'un autre détenu la partage : un adolescent farouche au regard ambigu qui pourrait bien être un espion, " un mouton " : Jost.
Un autre prisonnier s'échappe mais est aussitôt rattrapé. Avant d'être fusillé, il parvient à expliquer à Fontaine comment franchir le mur d'enceinte.
A l'aide de son matelas et de ses vêtements, Fontaine tresse une corde. Il hésite à faire confiance à son compagnon de cellule, mais finalement s'y résout. C'était le bon pari car, grâce à Jost, il réussit son évasion.


L'auteur du résumé ajoute : Ce n'est pas un film réaliste (un acte héroïque dans un contexte donné) même si, comme le précise la plaque commémorative introductive, le film a été tourné dans les lieux authentiques de l'action. Il s'agit d'une quête métaphysique de la survie, de l'itinéraire d'une solitude et d'une foi au service de la volonté.
Bien vu. Bresson s'est basé sur le récit de André Devigny, un des responsables des réseaux Groussard.
Je suis persuadé que la fiction littéraire et cinématographique de cette qualité peut nous aider à remplir quelques "trous" de l'histoire de la Résistance, là où il n'y a pas de documents, d'archives, de compte-rendus de police, etc., cette dimension intime des résistants.

Pour revenir aux évasions et à l'histoire précise, une page de liens :


RC

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