Bonjour,
Arcole demandait récemment "On les mène où, nos enfants des écoles, pour leur apprendre à aimer la France?"...

Petite anecdote perso, qui peut servir de réponse:
Mon fiston (1re) devait faire ce week-end une anthologie personnelle de ses 6 poèmes préférés, accompagnés d'un texte expliquant son choix. Il a passé pas mal de temps à chercher et m'a ensuite soumis son choix et... son texte (pour corriger les fautes d'orthographe (sic...).

3 de ses choix: "Le dormeur du val", de Rimbaud (C'est un trou de verdure où coule une rivière...Il a deux trous rouges au côté droit.)
"Chanson d'automne" de Verlaine (Les sanglots longs des violons...)
"Paris" d'Aragon (... Rien n'est si grand qu'un linceul déchiré, Paris, Paris soi-même libéré)

Avec pour explication du choix de Verlaine:
"Le deuxième poème, qui est de Paul Verlaine, s’intitule Chanson d’Automne. Pour moi ce poème ne compte pas seulement pour sa valeur poétique, pour la profondeur de ses vers ou bien pour sa signification, mais pour l’utilisation qui en fut faite. En effet, la première strophe de ce poème fût utilisée pour annoncer secrètement le débarquement en Normandie durant la seconde guerre mondiale. Cet événement fût une des éléments majeurs de notre histoire, selon moi. Mon grand père ayant lui-même fait cette guerre, elle m’est personnellement importante dans ma vision de l’histoire. Et comme ces six vers ont été le début de la vague de Libération de la France, ce poème est important pour moi."

Je ne sais pas où on mène nos enfants, mais parfois un peu de respects des souvenirs, de balades à St Tropez, de patience pour raconter, et surtout d'Amour, tout simplement, peut faire des merveilles !

Sur ce, je me replonge dans "La Tyrannie de la Pénitence"...

Frédérique