Je crois qu'il faut nuancer : en effet, si les intellectuels encartés au PCF, Aragon en tête, et des compagnons de route portent face à l'Histoire une lourde responsabilité en ayant refusé de diffuser ce qu'ils savaient de la réalité soviétique, de nombreux militants de base étaient, je le pense, de bonne foi. (On peut parler de foi, avec son credo, etc.) Le premier grand départ - après le terrible pacte germano-soviétique de 39 qui fit douter les militants convaincus encartés dans les années 20 - s'est produit en 1956 avec les chars dans Budapest. A ce moment, des écrivains comme Claude Roy ont renvoyé leur carte, d'autres sont partis sans un mot.
Je fais la différence entre les cadres, les intellectuels et écrivains au parfum et les cellules de base, mais je ne suis pas un spécialiste de l'histoire du PCF. Il faudrait avoir le point de vue de E. de Chambost qui maîtrise bien le sujet.
Bien cordialement.

RC