A en croire Lawson, l'armement des B.25 avait été réduit à sa plus simple expression, pour alléger l'appareil, et emporter le plus d'essence possible.
La seule protection vers l'arrière était la tourelle DORSALE, au tiers du fuselage (le poste de tir arrière n'est apparu que dans les versions ultérieures). Comble de malchance, sur le "Ruptured Duck" de Lawson, le courant électrique qui alimentait la tourelle ne fonctionnait pas, et il était convenu avec le mitrailleur qu'il demanderait l'envoi du courant de secours, par le téléphone de bord, en cas de besoin immédiat.
A noter aussi que le B.25 a été un des derniers avions américains à sacrifier à l'engouement pour l'empennage bi-dérive "qui dégageait l'angle de tir du mitrailleur arrière" en espérant que les avions attaquants auraient la courtoisie de se présenter dans l'angle le plus favorable.
La quasi totalité des bimoteurs français de 1939-40 était ainsi configurée, ce qui consistait, dans la pratique, à mettre deux obstables au lieu d'un, en cas de tir instinctif et précipité.
Sur le LéO 45, on avait quand même poussé le raffinement jusqu'à surbaisser les gouvernails, pour vraiment dégager le champ de tir. |