Je n'ai pas encore fini la lecture, mais je suis assez avancé pour affirmer ceci : ce SS est un montage invraisemblable. Il est de temps en temps nazi, raciste, etc., mais le plus souvent humaniste et pragmatique. Et il a des particularités sexuelles qui le tirent vers le mal (du point de vue du lecteur) : homosexuel dissimulé et vulnérable au chantage, incestueux etc. Pour couronner le tout, il reprend sans le dire le pire cliché de Kershaw : "travailler en direction du Führer". Bref, ce n'est pas d'avoir fait un roman qui pose problème, mais d'y glisser de la mauvaise histoire, qui rend mal compte de ce qui s'est passé et fait du nazisme une espèce de fatalité maléfique. Et non une illusion collective très répandue, prenant sa source chez un maître de la manipulation. |