La liste est longue, des films de guerre surréalistes, qui prennent des libertés avec les véritables opérations.
On peut même y rattacher l'aigle s'est envolé, croix de fer, ou les canons de la Baronne!
Reconstituer la façon de se coiffer à l'époque est un vrai problème. Les femmes, coquettes, veulent préserver leur brushing, quand ce n'était pas leur choucroute de laque, dans les sixties; et les mecs refusent absolument la "coupe haute" dégagée sur la nuque, que d'ailleurs peu de coiffeurs actuels savent encore faire.
Pour chaque BON film de guerre, il y a eu quatre ou cinq consternantes pantalonnades. Un détail juste, un début de réminiscence, noyé aussitôt dans de consternantes élucubrations.
Je ne désespère pas de voir un jour trôner un ordinateur dans le bureau du chef de la Gestapo. Ou Jean Moulin utiliser son téléphone portable pour le rendez vous de Caluire.
Alexandre Dumas disait qu'il est permis de violer l'Histoire, à condition de lui faire un beau bébé, mais au cinéma, les viols ne résultent qu'en de piètres foetus tarés. |