Bonjour à tou(te)s,
Je reprends un extrait de la remarque de Jean Vanwelkenhuyzen tant elle me semble pertinente :
*** (...) Frontières politiques et barrières linguistiques constituent des obstacles qui limitent les investigations, sinon la curiosité. En résultent des vues partielles et souvent partiales, sans que soit forcément en cause le métier des auteurs. L'historien dépend de ses sources. Il est tributaire aussi des habitudes mentales de son milieu.(...) La légitimité de la DIFFERENCE est une notion qui a de la peine à s'imposer. L'exercice bouscule trop de conformismes enracinés. (...) ***
Pour s'en convaincre, il suffit de parcourir les rayons "Histoire" des librairies néerlandophones.- comme Standaard Boekhandel - où, par exemple, les ouvrages récents uniquement consacrés à Hitler en particulier et au nazisme en général, se comptent par dizaines. Il s'agit d'ouvrages d'historiens néerlandophones mais aussi (et peut-être surtout) de traductions en néerlandais de livres en langues étrangères.
Comment comprendre que ces nombreux ouvrages traduits en néerlandais trouvent éditeurs en Belgique et au Pays-Bas et non en France ?
Un petit exemple pour se faire une idée : la quasi-totalité des publications de Guido Knopp, de renommée internationale, ont été traduites en néerlandais contre deux ou trois livres seulement traduits en français.
Bien cordialement,
Francis. |